La 5G n’apporte pas que des opportunités. Il faut également s’attendre à un lot de complications, notamment vis-à-vis de son déploiement et de sa sécurisation. À cela s’ajoutent les conflits d’intérêts qui touchent principalement les États-Unis, la France et la Chine.
Tout cela en plus des nouveaux enjeux qui opposent les acteurs de la télécommunication entre eux. Dans les deux cas, la concurrence fait rage entre ces protagonistes et États qui se démènent pour avoir les avantages de ce réseau en premier.
La 5G chamboulera plusieurs secteurs
L’arrivée de la 5G va affecter inéluctablement notre quotidien. Il n’y a pas que le secteur de la communication qui va en tirer profit. Cela explique en partie la compétition qui règne actuellement entre les grandes nations concernées. Plus d’un opérateur sont en train de mettre en place des offres et services qui seront en mesure de respecter les conditions et réglementations en vigueur dans le cadre de ce nouveau réseau.
Outre les propositions en matière de Smartphones, les géants de la technologie misent également sur la production de nouveaux modèles de voitures autonomes. Même le secteur médical sera en mesure de faire un grand pas en avant. Compte tenu de la performance de la 5G, les chirurgies à distances devraient être faisables d’ici peu.
En outre, il est évident que les objets connectés et la robotique vont affluer dans les années à venir. Le secteur agricole va connaitre une toute nouvelle ère. Il en va de même pour la lutte contre la cybercriminalité. Toujours est-il que ces changements majeurs ne concernent que les pays les mieux lotis.
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La Chine prend le devant
Dernièrement, les États-Unis ont déclenché une guerre commerciale contre Huawei, une entreprise de grand renom œuvrant dans la technologie de l’information et de la communication. Le fait est que Donald Trump a aussi engagé les hostilités contre la Chine par cette attaque. Résultat, cette grande firme chinoise ne peut investir sur le marché américain pour ce qui est du réseau 5G. Force est pourtant de constater qu’elle n’est pas en reste au-delà du territoire états-unien. Elle coiffe tous les autres opérateurs sur le poteau avec ses 3 147 brevets en rapport avec cette technologie. En dépit du fait que certains d’entre eux n’ont pas encore été approuvés, il n’en reste pas moins que Huawei a une longueur d’avance en comparaison avec Samsung, LG, ZTE, Nokia, Ericsson, Qualcomm et Intel. Ces opérateurs se trouvent respectivement en Corée, en Chine, en Finlande, en Suède et en Amérique.
Pour ce qui est des sites qui vont être couverts, Huawei occupera une bonne partie de la France avec SFR et Bouygues Telecom. De son côté, Ericsson va travailler avec Orange, tandis que Nokia va signer avec ce dernier et Free en sus. Avec ces quatre fournisseurs de réseau, l’Hexagone pourrait empocher dans les 2,7 milliards d’euros d’ici à la moitié de l’année.
Des soucis communs en matière de sécurité
Dans l’ombre de ces antagonismes géopolitiques se trouvent des lacunes en matière de sécurité. Certes, ce n’est pas nouveau avec les réseaux connectés, mais les risques sont plus considérables en l’occurrence. Le comble est que les problèmes de piratage touchent les utilisateurs en plus des opérateurs et des acteurs commerciaux. Ces soucis n’épargnent aucun pays. En effet, chaque nation doit s’armer de mesures draconiennes pour y remédier. À l’exemple des USA qui soupçonnent la Chine de faire preuve de mauvaise foi à travers les équipements mis en vente par Huawei, les méfiances s’installent à l’égard des risques d’espionnage entre les grandes nations. Tout le monde compte sur la fiabilité du réseau 5G pour pouvoir balayer toutes ces inquiétudes.