Les avantages que la 5G va apporter ne se comptent plus sur les doigts de la main. Ce nouveau réseau révolutionnaire chamboulera la connectivité et la communication, mais pas que. Il donnera naissance à de nouveaux systèmes au niveau d’une bonne poignée de secteurs. Force est pourtant de constater que le revers de la médaille semble être quelque peu oublié au profit de ces innombrables privilèges. On se demande justement ce qu’il en est de ses conséquences sur la santé. La rédaction fait le point sur la question.
Des liens avec le COVID-19 ?
Nombreuses sont les rumeurs circulant au sein des réseaux sociaux qui compromettent la réputation du réseau 5G. Selon ces nouvelles non confirmées, il serait à l’origine du COVID-19. Un bon nombre d’acteurs répandent le soi-disant lien entre les ondes électromagnétiques propres au réseau et la propagation mondiale de cette pandémie. Le lancement de la 5G prévoit en effet l’installation d’une multitude d’antennes dans les zones concernées. Quoi qu’il en soit, aucune preuve scientifique n’a été apportée depuis le temps où la masse attend l’arrivée de ce grand changement technologique. D’un autre côté, cette absence d’explications suscite le scepticisme chez certains. Le comble est que ces derniers n’ont pas manqué d’exciter le reste du public. Par conséquent, des manifestations surgissent çà et là. Comme susmentionné, les attaques sur les plateformes sociales sont les plus nombreuses. À cela s’ajoutent les agressions relevées en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Belgique. Des infrastructures appartenant à quelques opérateurs ont été brûlées par les personnes malintentionnées.
Les doutes ne sont pas près de se dissiper
Les fake news s’accroissent au fur et à mesure que les preuves scientifiques se raréfient. Heureusement, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) prend les choses en main. Le gouvernement français l’a chargé de normaliser la distribution de ce réseau. L’objectif de cette mission est de veiller à la sécurité de la population vis-à-vis des éventuels risques d’exposition aux champs électromagnétiques et aux effets connexes. En attendant le rapport final de l’étude, l’association a fait part d’une partie de leur constatation. Résultat, aucune information concrète n’est encore sortie par rapport aux effets biologiques et sanitaires de la 5G. Les conclusions ne seront certainement pas faites avant le début de 2021.
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Quelques objections se font entendre
La méfiance à l’égard de la 5G n’est pas nouvelle. Une assemblée de médecins et d’autres scientifiques se sont déjà réunis en 2017 pour sensibiliser la masse de ses conséquences. Ils étaient 230 à préparer les explications des impacts des ondes millimétriques sur la santé. Ce groupe d’intellectuels a mis l’accent sur les autres risques à encourir. Quelques maladies plus ou moins graves sont susceptibles de s’aggraver avec ces ondes. Notamment les affections cardiaques, et le stress cellulaire entre autres. À part cela, la 5G peut maximiser la production de radicaux libres dangereux pour la santé au point de frôler l’excès. Le système reproducteur n’est pas épargné. Il risque d’être sujet à des dysfonctionnements si le corps est exposé aux ondes en question. À cela s’ajoutent la défaillance du mémoire et les troubles neurologiques. Ces données se basent sur des données propres au National Toxicology program américain. Au vu de tous ces dangers, les associations Agir pour l’environnement et Priartérm ont décidé de demander l’annulation de l’attribution du réseau. Reste à savoir si leur requête a été vue du bon œil.
Des associations rassurent le public
Parallèlement, d’autres protagonistes prennent le camp de la 5G. Selon l’ANSES elle-même, elle ne sera peut-être pas différente de la 4G en termes de diffusion des signaux électromagnétiques bien que le codage utilisé soit différent. Ce détail est sans conséquence sur la santé. Cela n’empêche qu’elle reste méfiante vis-à-vis des bandes de fréquences utilisées. À titre informatif, celles-ci oscillent autour de 3,5 GHz et 26 GHz. Du côté de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la 5G ne remplit pas toutes les conditions d’un facteur cancérigène, même si les ondes en font partie. L’Agence nationale des fréquences (ANFR) espère que les limites imposées ne vont pas être dépassées. Si tel est le cas, la 5G ne va pas causer autant de dégâts que ce que l’on imagine.