Après un long temps d’attente, le réseau 5G pointe enfin le bout de son nez. L’Hexagone en bénéficiera très bientôt si l’on en croit l’évolution de la procédure d’établissement des fréquences. Néanmoins, la marche à suivre est encore considérable tant pour les opérateurs que pour le gouvernement.
Par contre, les détails concernant son lancement et sa disponibilité sont maintenant plus ou moins accessibles au public. Pour être précis, les généralités sont déjà diffusées. On vous dit tout dans cet article, depuis le calendrier de déploiement à la compatibilité en passant par ses avantages.
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Les opérateurs se tiennent prêts
Bien que le réseau 5G ne soit pas encore disponible au niveau des opérateurs, ces derniers se tiennent prêts pour le lancement qui va être entamé dans un avenir rapproché. Un grand nombre de distributeurs commencent d’ailleurs à réduire les efforts déployés au profit du 4G en attendant cette grande innovation.
Les préparatifs se concrétisent. Pour preuve, quelques modèles de Smartphone compatibles avec le 5G sont déjà présents sur les sites de certains opérateurs concernés. Il y en a même qui sont déjà disponibles dans les boutiques physiques. De quoi faire prendre une longueur d’avance à la masse.
Il va sans dire que les changements apportés par l’avènement de cette nouvelle technologie atteignent plusieurs niveaux. Les fournisseurs de services de télécommunication doivent perfectionner leurs offres pour en être à la hauteur. Il faut ainsi s’attendre à une concurrence de plus en plus rude.
Cela est sans compter que les secteurs touchés par cette réforme sont nombreux. Outre la télécommunication qui est la première cible, les utilisateurs d’objets connectés tirent également profit du réseau 5G. De même, les concepteurs de véhicules autonomes vont commencer à se conformer à cette nouvelle utilisation. Il en va de même pour la géolocalisation, le jeu en ligne, la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle. La performance de la connexion va bientôt atteindre une vitesse 10 fois plus rapide que le réseau utilisé jusqu’ici.
Ce sera pour cette année 2020
La raison pour laquelle les fréquences ne sont pas encore utilisables est qu’elles n’ont pas encore fait l’objet d’une distribution. Quoi qu’il advienne, ce sera surement pour cette année. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a déjà entamé la procédure d’attribution lors de l’année dernière. Dans ce cadre, les principaux intéressés ont été soumis à une étude portant sur les propositions émises par cette autorité administrative.
Les rapports y afférents ont été remis le 4 septembre dernier. En outre, les opérateurs souhaitant investir dans le 5G doivent se préparer par rapport à la mise en œuvre de leur offre. Chacun d’entre eux doit être en mesure d’avancer une proposition au niveau de deux villes de leur choix d’ici à la fin de cette année. Il faut un investissement de plusieurs milliards d’euros pour avoir accès aux fréquences pendant une durée de 15 ans.
À noter cependant que le déploiement du réseau ne sera fait que dans 10 zones au maximum pour commencer, si le minimum est de 5. Les détails techniques sont toutefois dictés par la loi, à savoir le calendrier de sortie et les prix à appliquer.
Pour ce qui est des dates prévues, aucune décision officielle ne devrait être prise avant le lancement des offres susmentionnées, tandis que les objectifs à atteindre sont assez clairs au niveau du gouvernement et de l’Arcep. Parmi les plus notables, le nombre de sites équipés du réseau doit passer de 3000 à 12 000 en 3 ans, ce, à partir de 2022. Quoique toute la France ne peut profiter du réseau que vers la fin de 2030.
Toujours est-il que les parties prenantes principales à ce projet n’ont encore rien dit sur les protagonistes qui vont en bénéficier.
Le prix et la compatibilité
Les prix ne sont pas encore précisés, car les opérateurs n’ont pas fini de concocter leurs offres commerciales. En tout cas, la clientèle doit s’attendre à une véritable guerre de tarifs au vu de la situation. Cela n’empêche que le public manifeste son enthousiasme à l’égard de ce réseau plus performant. Les futurs usagers confirment vouloir aller jusqu’à 9 euros de plus que le prix du 4G afin de profiter des avantages de son grand-frère. Les opérateurs qui ne sont pas dans la course doivent s’attendre à une perte phénoménale de marché face à cet engouement.
D’un autre côté, de nouveaux partenariats vont surement voir le jour afin d’offrir le meilleur aux utilisateurs. Une poignée de possibilités est déjà mise sur le tapis, à savoir les applications révolutionnaires, les nouveaux accessoires connectés, les sites de streaming plus concurrentiels, et bien d’autres encore.
Comme susmentionné, les offres en téléphonie mobile commencent à surgir. Reste qu’il y a encore un grand manque à gagner. Le fait est que les performances du réseau 5G requièrent des conditions plus avancées et une plus grande puissance. Quelques fabricants ont déjà pris une longueur d’avance à l’image de Samsung avec le nouveau Samsung S10. Mais les autres gammes ne devraient pas tarder à sortir avec des prix adaptés à tous les budgets.
Ses risques pour la santé
Un grand nombre de rumeurs se sont circulés autour des effets du réseau 5G sur la santé. À un moment donné, plusieurs idées reçues ont même fait penser que celui-ci aggraverait le développement du virus Covid-19. Les géants du web ont vite démenti ces fausses conspirations. Toujours est-il que ces nouvelles fréquences ne sont pas sans risque pour l’état de santé publique.
Dans le but de rassurer la masse, le gouvernement français a apporté une explication à ce sujet. Dans cette optique, des limites vont être appliquées par rapport aux sites de déploiement. Le but étant de réduire l’interaction de la population avec les champs électromagnétiques générés. À l’autorité concernée de s’assurer de la mise en application des réglementations correspondantes. En dépit des caractéristiques particulières du 5G, les opérateurs sont cadrés par les mêmes principes que les anciens réseaux afin de garantir une sécurité optimale pour la population.